Bague de mariage : quel doigt ?
- Noémie JEAN
- 3 oct.
- 3 min de lecture
C’est une question que l’on se pose tous à un moment… surtout quand vient l’heure de dire “oui” !
Alors, sur quel doigt porte-t-on la bague de mariage ? Et pourquoi ?
Spoiler : ce n’est pas juste une question de tradition, mais aussi de symbolique, de culture… et parfois, de préférence personnelle !
Main gauche ou main droite ? Un tour du monde des traditions
En France, comme dans une bonne partie de l’Europe occidentale, l’alliance se porte à l’annulaire gauche. Pourquoi ce doigt précisément ? Les Romains pensaient qu’une veine – la fameuse vena amoris – reliait ce doigt directement au cœur.
Poétique, non ?
Mais ce n’est pas le cas partout :
En Allemagne, Autriche, Pologne ou Russie, on la porte à la main droite.
En Inde, le port à droite ou à gauche varie selon la religion et les traditions régionales.
Dans certains pays scandinaves, c’est la bague de fiançailles qui se porte à gauche, et l’alliance à droite.
Bref : il n’y a pas de règle universelle… seulement des usages. Et vous pouvez très bien suivre votre propre logique.
Pourquoi l’annulaire ? Un doigt pas choisi au hasard
Parmi les cinq doigts, l’annulaire est symboliquement lié à l’engagement. Il est le seul doigt qu’on n’utilise pas indépendamment des autres : il ne peut pas vraiment “agir seul”. Une belle métaphore de la vie à deux, non ?
De plus, il est discret, protégé par les autres doigts… ce qui en fait un choix pratique pour une bague à porter tous les jours.
Fiançailles et mariage : une bague ou deux ?
Dans beaucoup de couples, la bague de fiançailles est offerte d’abord, portée à l’annulaire gauche. Le jour du mariage, l’alliance est glissée sur ce même doigt, et la bague de fiançailles passe parfois à la main droite… ou reste au-dessus de l’alliance. Là encore, tout est affaire de goût personnel.
Certaines personnes choisissent de ne porter qu’une bague après le mariage, d’autres aiment les superposer. Et il arrive aussi qu’on fasse fondre une bague pour en créer une autre, unique, à deux.
Et si je suis gaucher(ère) ?
Bonne question ! Pour celles et ceux qui utilisent beaucoup leur main gauche, porter la bague à droite peut sembler plus pratique. C’est tout à fait autorisé : la signification ne tient pas au côté, mais à l’intention.
Et si je veux faire différemment ?
Et si on sortait un peu du cadre ?
À l’auriculaire, façon rétro ou style “anneau de promesse”.
Autour du cou, suspendue à une chaîne, pour celles et ceux qui ne peuvent pas porter de bague au doigt (métier manuel, inconfort…).
Tatouée, pour un symbole éternel à fleur de peau.
Un mariage qui vous ressemble, c’est aussi un choix d’alliance qui vous ressemble, porté où cela a du sens pour vous.
Et enfin : qui passe la bague en premier ?
👉 Lors d’une cérémonie religieuse
C’est souvent le marié qui passe l’alliance en premier, guidé par l’officiant. Il la glisse délicatement à l’annulaire gauche de sa moitié, avant que la mariée ne fasse de même.
👉 À la mairie
Il n’y a pas de règle stricte. L’échange peut avoir lieu juste après le « oui » officiel, souvent dans une belle spontanéité. Vous pouvez même décider qui commence, selon ce qui vous semble naturel.
👉 Pour un couple de même sexe
Vous choisissez librement : celui ou celle qui commence peut être désigné·e d’un regard complice… ou à pile ou face !
👉 Dans une cérémonie laïque ou symbolique
Tout est modulable. Vous définissez avec votre officiant·e le rythme, l’ordre, le ton. C’est l’occasion de créer un rituel sur-mesure, à votre image.
💡 L’important ? Que ce moment soit vécu avec émotion et authenticité, peu importe qui commence. C’est votre promesse qui compte.
Bague de mariage : quel doigt... En résumé !
La bague de mariage se porte à l’annulaire gauche, en France, par tradition… mais rien n’est gravé dans le marbre. Ce qui compte, ce n’est pas tant le doigt, que la symbolique que vous y mettez.
Et si vous avez besoin d’un petit coup de pouce pour choisir une alliance à votre image, ou harmoniser votre cérémonie, je suis là pour vous accompagner dans chaque détail.
💌 Wedding planner, et si on se tutoyait ?
